Le propriétaire de la maison tout juste en face se fit un plaisir d’informer les deux personnes qui se présentaient, à titre d’inspecteurs, devant sa porte.
- C’est à pied, dit-il. Ils ont laissé la voiture là et se sont enfuis vers la rue voisine.
- Ils étaient combien ? Demanda Jack.
- Bah ! Cafouilla l’homme âgé. Ils étaient bien deux ou trois.
- Deux ou trois ?
- Oui ! Trois.
- Vous êtes certain ?
- Ça oui ! Deux ou trois.
- Et ça fait combien de temps de cela ? Interrogea Timy.
- Combien ! Hum ! Je ne sais pas.
- Vers quelle heure ? Insista Jack.
- Ah ! Ça ! Une heure ou une heure, plus ou moins. J’étais à m’occuper de mon potager, voyez…
- Merci de votre collaboration. Conclut poliment Jack, en s’éloignant.
- Moi, vous savez, continuais de déblatérer l’homme aux cheveux gris ; je suis à votre disposition et prêt à collaborer. Vous n’avez qu’à me demander…
- Oui ! Fit Jack. Merci. Nous vous appellerons si nous avons besoin.
- Si je peux vous aider, répétait le septuagénaire, je vais le faire…
- Oui. Merci ! Reprit fermement Timy.
- Ah ! Poursuivait le retraité, nageant en pleine confusion. Merci à vous aussi pour votre aide.
Des explications... au chapitre 68 du roman.
Suppléments d'info :
On traite la maladie avec des ultrasons
Cette technique spécifique par ultrasons a, au départ, été mise au point pour traiter les tumeurs du cerveau. Les ultrasons permettent une meilleure diffusion des traitements par chimiothérapie.
Comment cela se passe ? La barrière hémato-encéphalique (BHE) protège le cerveau et les vaisseaux, des agents toxiques. Résultat, le traitement par chimio a du mal à « passer ». Le dispositif « SonoCloud® » est implanté dans l’épaisseur du crane. Lorsqu’il est activé, il favorise la perméabilité des vaisseaux. Deux minutes suffisent pour permettre temporairement aux médicaments de diffuser dans le cerveau. Et cela multiplie par cinq, la pénétration du traitement. D’où une meilleure efficacité.
Des applications multiples
Pour le Professeur Alexandre Carpentier, neurochirurgien à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris : ce qui marche pour les tumeurs, peut être appliqué pour d’autres pathologies neuronales comme la maladie d’Alzheimer, « pour lesquelles les molécules thérapeutiques existantes peinent à pénétrer dans le cerveau ».
D’autre part, « le dispositif permet d’ouvrir la barrière encéphalique et de « vidanger » les plaques amyloïdes bloquées, responsables de la maladie » précise le Professeur Bruno Dubois, responsable du centre des maladies cognitives et comportementales à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Expérimenté sur des souris transgéniques, cette technique a donné des résultats prometteurs. Les médecins vont donc la tenter chez l’homme. Un essai thérapeutique sur 10 patients, en tout début de maladie, va démarrer dans quelques semaines. « Nous allons mesurer la concentration des lésions, avant la mise en place de « SonoCloud® » puis au bout de trois mois, à l’issue de séances toutes les deux semaines » explique le professeur Dubois.
http://www.msn.com/fr-ca/actualites/science-et-techno/des-ultrasons-pour-%C2%AB-soigner-%C2%BB-la-maladie-d%E2%80%99alzheimer/ar-AAmHkmF?li=AA4ZoC&ocid=spartandhp