le princess dream

Publié le 10 Février 2017

Lorsque les yeux du beau Carlos croisèrent ceux d’Angela, il se produisit une réaction que même Anthony reconnut sans peine : un coup de foudre. Elle buvait ses paroles, conquise de surcroît par cet accent espagnol si savoureux.

 

- Pourquoi ne resteriez-vous pas à dîner, chers amis ?

- Si ! Gracias ! Bellisima señorita ! Minauda Carlos.

- Avec plaisir. Conclut monsieur Locas, qui n’en espérait pas moins.

 

Son invitation à partager un repas fut cordialement acceptée par les deux samaritains et ce ne fut pas long qu’associant champagne, vin, bouffe, piscine et spa, ils se retrouvassent bientôt… au lit. Madame Williams ne se formalisait pas des principes jugés tabous par plusieurs. Elle voguait parfaitement à l’aise sur les eaux troubles de la sexualité depuis le décès de son mari. Elle ne voyait pas d’objection à coucher avec deux hommes et s’amusa beaucoup à les satisfaire. Il est vrai que feu son époux, pas vraiment porté sur la chose, l’avait laissé sur son appétit pendant de nombreuses années.

 

Lisez la suite en vous procurant le roman : Le Princess Dream

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Rédigé par Robert Alair

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Publié le 6 Février 2017

Que Carlos soit impliqué dans des vols de banque la laissait froide ou que des soupçons pèsent contre Ari ne la concernaient en rien ! Par contre, qu’on rejette ses idées révolutionnaires en matière de marketing ; elle ne le digérait pas. Sans autre avis, Claudi se leva et planta Stewart sur place alors qu’il s’apprêtait à commander.

 

Il croisa le regard du serveur qui comprit immédiatement que son client n’en était plus un. Impuissant, Stewart regarda partir la beauté. Il réalisa sur le coup que rien n’était acquis et que toutes les certitudes qui meublaient son esprit quant à sa relation avec elle pouvaient tout aussi bien s’effondrer et disparaître. Il blâma sa jeunesse et son manque d’expérience. Un homme dans la force de l’âge n’aurait pas commis une telle maladresse.

 

Replié sur sa chaise en attendant l’addition, il pensa que la vie de représentant de la loi ne s’annonçait plus aussi auréolée qu’il le supposait. Il constatait que son emploi risquait même d’entraver son épanouissement personnel.

 

Du chapitre 70.

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Rédigé par Robert Alair

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Publié le 5 Février 2017

Pour ces gens fortunés, tout cela n’est souvent qu’un prétexte pour s’inviter à bord de leurs yachts de luxe pour participer à un dîner amical et se vanter de leurs nombreux voyages. Certes, ils verseront quelques milliers de dollars pour venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, mais tout cela leur sera crédité et fera partie des retours sur leurs déductions fiscales comme à l’habitude. Ainsi, ils reprennent d'une main ce qu’ils donnent de l'autre. Quelques-uns d’entre eux sont tout de même de véritables mécènes.

 

Tiré du chapitre 76.

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Rédigé par Robert Alair

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Publié le 4 Février 2017

 

Le désir, cet insaisissable fantasme...

 

 

 

 

 

 

 

 

*

 

 

 

Pour la première fois, Claudi subodora dans le regard d’Ariboudine, ce qu’elle observait d’ordinaire dans les yeux des mâles qui la croisaient : le désir. Sa situation de subalterne vis-à-vis de son employeur la rendait vulnérable et cela la préoccupait au plus haut point. Pourrait-elle rejeter son empressement vers elle, s’il en eut un ? Sans le connaître intimement, elle estimait Ari comme homme et chef d’entreprise, mais ne s'imaginait pas au lit avec lui. Elle aussi pensait qu’il était trop vieux pour qu’une véritable idylle naisse entre eux. De toute manière et malgré les grands efforts qu’elle le voyait déployer pour lui plaire, elle jugeait prématuré qu’il entretienne de pareilles visées à son égard. Certes, son cœur voguait vers la jeunesse d’un Stewart, mais ne valait-il pas mieux considérer les très nombreux avantages d’un gentleman d’expérience, et de surcroit, fortuné ? Sa mère ne lui avait-elle pas martelé la tête avec son dicton :

 

- L’amour dure qu’un temps, après c’est ton bien-être qui compte.

 

 

Citation tirée du chapitre 74 du Princess Dream.

 

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Rédigé par Robert Alair

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Publié le 3 Février 2017

 

 

 

 

 

 

Un billet signé de la main d’Ari se lisait ainsi :

 

Ma chère Claudi, vous m’avez encore une fois scié en deux avec votre surprenante idée. J’ai soupesé les avantages et les inconvénients et franchement, je vous présente mes excuses. Vous êtes une visionnaire. Foncez, je vous suis.

Ari.

 

Et dire que nous pensons tous qu'Ari est un monstre...

 

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Rédigé par Robert Alair

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Publié le 2 Février 2017

 

Benito mesurait presque deux mètres et pesait quelque 160 kilos. Les gens se retournaient tous sur son passage. Son visage bourru s’implantait dans une masse corporelle titanesque. Lorsqu’il franchit le seuil du commerce, son corps occupa presque toute la zone impartie à l’accès. Ces cuisses serrées dans son pantalon trop court bouffaient comme des troncs d’arbre et ses bras étalaient des biceps gros comme des melons. Sa physionomie rébarbative tenait plus du Néandertal que de l’homo sapiens. Un sourire timide le sauvait, de voir le monde partir à courir. Qui voudrait se retrouver dans sa disgrâce ? Benito faisait peur. Quand il eut complété ses emplettes, il se présenta à la caisse où le commis tenta, par pure politesse, d’en savoir un peu plus sur son nouveau client. Benito murmura des sons incompréhensibles en brandissant un billet de cent euros. Le caissier n’insista pas.

Tiré du chapitre 71

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Rédigé par Robert Alair

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Publié le 2 Février 2017

Le propriétaire de la maison tout juste en face se fit un plaisir d’informer les deux personnes qui se présentaient, à titre d’inspecteurs, devant sa porte.

 

- C’est à pied, dit-il. Ils ont laissé la voiture là et se sont enfuis vers la rue voisine.

- Ils étaient combien ? Demanda Jack.

- Bah ! Cafouilla l’homme âgé. Ils étaient bien deux ou trois.

- Deux ou trois ?

- Oui ! Trois.

- Vous êtes certain ?

- Ça oui ! Deux ou trois.

- Et ça fait combien de temps de cela ? Interrogea Timy.

- Combien ! Hum ! Je ne sais pas.

- Vers quelle heure ? Insista Jack.

- Ah ! Ça ! Une heure ou une heure, plus ou moins. J’étais à m’occuper de mon potager, voyez…

- Merci de votre collaboration. Conclut poliment Jack, en s’éloignant.

- Moi, vous savez, continuais de déblatérer l’homme aux cheveux gris ; je suis à votre disposition et prêt à collaborer. Vous n’avez qu’à me demander…

- Oui ! Fit Jack. Merci. Nous vous appellerons si nous avons besoin.

- Si je peux vous aider, répétait le septuagénaire, je vais le faire…

- Oui. Merci ! Reprit fermement Timy.

- Ah ! Poursuivait le retraité, nageant en pleine confusion. Merci à vous aussi pour votre aide.

 

Des explications... au chapitre 68 du roman.

 

 

Suppléments d'info :

 

On traite la maladie avec des ultrasons

Cette technique spécifique par ultrasons a, au départ, été mise au point pour traiter les tumeurs du cerveau. Les ultrasons permettent une meilleure diffusion des traitements par chimiothérapie.

Comment cela se passe ? La barrière hémato-encéphalique (BHE)  protège le cerveau et les vaisseaux, des agents toxiques. Résultat, le traitement par chimio a du mal à « passer ». Le dispositif « SonoCloud® » est implanté dans l’épaisseur du crane. Lorsqu’il est activé, il favorise la perméabilité des vaisseaux. Deux minutes suffisent pour permettre temporairement aux médicaments de diffuser dans le cerveau. Et cela multiplie par cinq, la pénétration du traitement. D’où une meilleure efficacité.

Des applications multiples

Pour le Professeur Alexandre Carpentier, neurochirurgien à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris : ce qui marche pour les tumeurs, peut être appliqué pour d’autres pathologies neuronales comme la maladie d’Alzheimer, « pour lesquelles les molécules thérapeutiques existantes peinent à pénétrer dans le cerveau ».  

D’autre part, « le dispositif permet d’ouvrir la barrière encéphalique et de « vidanger » les plaques amyloïdes bloquées, responsables de la maladie » précise le Professeur Bruno Dubois, responsable du centre des maladies cognitives et comportementales à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Expérimenté sur des souris transgéniques, cette technique a donné des résultats prometteurs. Les médecins vont donc la tenter chez l’homme. Un essai thérapeutique sur 10 patients, en tout début de maladie, va démarrer dans quelques semaines. « Nous allons mesurer la concentration des lésions, avant la mise en place de « SonoCloud® » puis au bout de trois mois, à l’issue de séances toutes les deux semaines » explique le professeur Dubois.

http://www.msn.com/fr-ca/actualites/science-et-techno/des-ultrasons-pour-%C2%AB-soigner-%C2%BB-la-maladie-d%E2%80%99alzheimer/ar-AAmHkmF?li=AA4ZoC&ocid=spartandhp

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Rédigé par Robert Alair

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Publié le 1 Février 2017

 

- Ma chère Claudi, expliqua Ari. Vous avez carte blanche. Nous vous filmerons du haut des airs et vous donnerons un caméraman qui poursuivra son travail à vos côtés, comme autrefois.

- Oui, continua Éric, la différence, c’est que nous capterons à leur insu les personnes à qui vous parlerez. Nous aurons peut-être un autre son de cloche intéressant par la suite.

- En effet ! Poursuivit Ari. Imaginez que vous interviewez une vedette montante présente au Festival de Cannes et qui vous dit, par exemple, que son mariage avec monsieur X est un pur enchantement. Prolongation *  pourrait surveiller le couple et jouer au paparazzi pour découvrir une scène de ménage impromptue.

- On pourrait même, ajouta Éric, montrer un bout de film où l’on entrevoit les deux amants, se disputer. Vous voyez l’impact ?

- Je commence à comprendre, acquiesça Claudi. Mais est-ce légal ?

 

Un éloquent silence suivit cette remarque tandis qu’Ari et Éric échangeaient des regards complices. Ari voulait créer une bombe dans le domaine de la télédiffusion. Un genre de document-choc. La légalité ne pourrait probablement pas toujours prédominer.

 

* Chapitre 64 : Prolongation, c'est le nom donné au satellite de communication, propriété exclusive d'Ari Amy. 

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Rédigé par Robert Alair

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Publié le 31 Janvier 2017

Sur les eaux calmes du Port de Monaco, la brume distillait paresseusement ses vapeurs translucides en cette heure matinale, annonçant bientôt le retour du soleil. Seuls quelques oiseaux piaillaient leur complaisante rengaine, alors que les nombreux cordages, retenant aux quais la centaine de bateaux et de yachts, grinçaient de légers craquements, berçant les lieux toujours captifs du sommeil.

 

Un bruit sourd comme une impulsion vint toutefois secouer la paix qui régnait à la marina. On eût dit un gros coup de tonnerre étouffé sous la mer. Une aberration. Un train d’ondes bouscula les flots comme un siphon, drainant le fond marin, tandis que le niveau de l’eau se retira pour mieux émerger l’instant d’après et fracturer d’une série de remous toute l’étendue du courant portuaire. Une véritable implosion éclaboussa la surface lisse et blanche de la poupe à la proue de l’Annaliesse, laissant échapper le long de sa coque des jets explosifs multicolores dont les flammes léchaient les rampes chromées. L’eau endigua aussitôt le feu et un léger nuage grisâtre culmina tout juste avant de disparaître.

 

L’Annaliesse venait d’encaisser un terrible impact. Une bombe placée sous le bateau éventra sa structure, ouvrant un trou béant en plein milieu du yacht.

Chapitre 55 pour la description complète.

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Rédigé par Robert Alair

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Publié le 31 Janvier 2017

 

Ce n’est pas la première fois que Claudi se retrouvait devant pareil dilemme, mais, trois hommes en même temps, voilà une perspective on ne peut plus délicate. Bien sûr, elle craquait pour Stewart : un jeune de sa génération, issu d'un milieu universitaire similaire. Comment ne pas l’aimer avec ces manières d’aristocrate et son tact empreint de finesse ? À contrario, celui qui fit basculer son cœur avec toute la magie d’un véritable Don Juan ne pouvait certainement pas être repoussé du revers de la main. Quel séducteur, ce Carlos ! Quant à Ari : un homme d’âge mûr avec des années d’expérience, une immense fortune ; de quoi rassurer n’importe quelle femme en mal d’insécurité. Il était on ne peut plus convaincant et en imposait tellement que la pensée de lui dire non ne se prenait pas à la légère. Ces trois prétendants lui donnaient un rendez-vous le même jour, et pratiquement au même endroit. Comment acquiescer à l’un sans blesser les deux autres ?

 

Découvrez le secret de Claudi pour se tirer d'affaire dans le Princess Dream.

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Rédigé par Robert Alair

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